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Vendredi dernier, les données NFP ont augmenté plus que prévu. La prévision de 700K a été inférieure au chiffre publié de 850K. Après des données meilleures que prévu, le S&P 500 a augmenté de 0,8 % vendredi pour le septième jour consécutif. Le Nasdaq, les bons du Trésor américain et le pétrole se ont également réagi positivement. Le dollar a baissé.
Les nouveaux chiffres du NFP donnent de l’air à la Réserve fédérale, qui, bien qu’elle ait entamé des discussions en vue d’éliminer progressivement les mesures de relance budgétaire, ne doit pas le faire dans l’urgence. Au cours de la session asiatique de lundi, le dollar semblait avoir récupéré une partie de ses pertes de vendredi. Selon Bloomberg, les investisseurs attendent la publication vendredi du procès-verbal du Comité fédéral de l’open market qui définira la politique monétaire du mois prochain.
Incertitude concernant la production de pétrole
Le Brent est resté proche de 76 dollars le baril avant la réunion de l’OPEP+ de vendredi dernier. Les tensions, qui se sont poursuivies pendant le week-end, ont jeté le doute sur la quantité de pétrole qui pourrait être livrée le mois prochain. Les pourparlers doivent reprendre aujourd’hui.
La semaine dernière, la plupart des membres de l’OPEP+ ont soutenu une proposition visant à augmenter la production de 400 000 barils par jour en août et à reporter l’expiration de l’accord d’approvisionnement à la fin de 2022. Les Émirats arabes unis ont exprimé le souhait de modifier la base de référence utilisée pour calculer leur quota, ce qui leur permettrait d’augmenter leur production de 700 000 barils supplémentaires, et s’opposent à la prolongation du pacte.
Si les Émirats arabes unis ne sont pas d’accord avec l’OPEP+, le marché pourrait en être affecté. Un éventuel désaccord entre les pays pourrait entraîner une chute des prix à des niveaux pandémiques.
Le Brent a augmenté de plus de 8 % par rapport au mois dernier, un mouvement contrôlé par l’OPEP+. Les prix élevés de l’énergie inquiètent la Maison Blanche, qui a déjà fait part de ses préoccupations concernant les prix élevés de l’essence. Selon Morgan Stanley, la faible croissance de l’offre ailleurs et la proposition d’augmentation de l’OPEP+ devraient maintenir le marché en déficit, ce qui est susceptible de soutenir la prévision de prix du Brent autour de 75-80 dollars au second semestre de l’année.
Pendant ce temps, le West Texas Intermediate (WTI) ce matin dans la session asiatique était en baisse de 0,1% à 75,07 $ au moment de la rédaction.
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